Paris – Roubaix
Courses cyclistes
Classique flandrienne
La Paris–Roubaix, surnommée « l’Enfer du Nord », est l’une des courses cyclistes les plus mythiques et redoutées du calendrier international. Créée en 1896, elle figure parmi les « Monuments » du cyclisme, aux côtés de courses emblématiques comme Milan–San Remo, le Tour des Flandres ou Liège–Bastogne–Liège. C’est une épreuve d’endurance extrême disputée au printemps, entre la région parisienne et la ville de Roubaix, dans le Nord de la France.
Un parcours légendaire
Malgré son nom, la course ne part plus de Paris depuis des décennies. Le départ est donné à Compiègne, au nord de la capitale, et l’arrivée a lieu dans le célèbre vélodrome André-Pétrieux de Roubaix. Mais ce n’est pas tant la distance (environ 250 km) que la nature du terrain qui fait la réputation de cette course : les secteurs pavés.
Les pavés, la signature de Paris–Roubaix
Au fil du parcours, les coureurs affrontent près de 30 secteurs de pavés, pour un total de plus de 50 km de chaussée en mauvais état, souvent boueuse ou poussiéreuse selon la météo. Ces pavés ancestraux, vestiges des anciennes routes rurales du Nord, sont irréguliers, glissants, et usants pour les cyclistes comme pour leur matériel.
Parmi les secteurs les plus redoutés : La Trouée d’Arenberg (ou Forêt d’Arenberg) : un passage mythique de 2,3 km de long, souvent décisif. Mons-en-Pévèle et le Carrefour de l’Arbre : deux autres secteurs classés 5 étoiles pour leur difficulté.
Une course pour les guerriers
Gagner Paris–Roubaix, c’est entrer dans la légende. Les vainqueurs sont souvent des classiques-men aguerris, puissants, résistants, et capables de briller sur des terrains cassants. L’épreuve ne pardonne pas les erreurs : les crevaisons, chutes ou casses mécaniques sont fréquentes, et le facteur chance joue un rôle presque aussi important que la tactique ou la forme du jour.
Des moments historiques
Au fil des décennies, Paris–Roubaix a offert des moments de bravoure incroyables, souvent sous une météo dantesque. De Fausto Coppi à Eddy Merckx, en passant par Bernard Hinault, Tom Boonen, ou plus récemment Philippe Gilbert et Mathieu van der Poel, les plus grands noms du cyclisme se sont frottés à cet enfer pavé.
Après Paris–Roubaix, place aux saveurs du Nord !
Après avoir vibré au rythme de la Reine des Classiques, le mythique Paris–Roubaix, il est temps de troquer le vélo contre la fourchette ! Le Nord, terre de courage et de convivialité, se découvre aussi à travers sa cuisine généreuse et pleine de caractère.
Dans les estaminets chaleureux comme dans les tables traditionnelles, on célèbre l’effort des coureurs avec des plats qui tiennent au corps et réchauffent le cœur : La carbonnade flamande, mijotée à la bière du coin, fondante et parfumée. Les moules-frites, incontournables et conviviales. Le welsh rarebit, tranche de pain gratinée à la bière et au cheddar. Sans oublier le potjevleesch, le maroilles ou les gaufres fourrées pour la touche sucrée.
Et parce que dans le Nord on ne fait rien à moitié, on accompagne le tout d’une bonne bière artisanale, à déguster avec modération, évidemment.
Transjurassienne